Moustiques en France : quels sont les risques ?

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Il existe en France de nombreuses espèces de moustiques, qui ne sont pas toutes gênantes ou nocives. Les piqûres pratiquées exclusivement par les femelles sont parfois susceptibles de transmettre certaines maladies.

Les trois familles de moustiques en France sont les Aèdes, Les Culex et les Anophèles, et l’espèce la plus célèbre est le fameux moustique tigre, qui fait partie de la famille des Aedes.

Découvrons dans cet article les principales familles de moustiques, leurs caractéristiques et les moyens de s’en protéger.

Les moustiques Anophèles

Cette famille de moustique est réputée pour transmettre des maladies tropicales graves, comme le paludisme. Elle regroupe plus de 400 espèces, dont plusieurs transmettent le paludisme, notamment les Anophèles Gambiae, résidant dans les régions tropicales.

Les Anophèles adultes sont caractérisés par des marques sombres sur les ailes et leurs larves se posent à la surface de l’eau.

Dans leur cycle de vie, ils passent successivement par les phases de l’œuf, de la larve, de la pupe, et enfin par le stade adulte, et ce développement dure entre 6 et 10 jours. Le stade adulte dure une semaine chez les Anophèles mâles, et jusqu’à 2 mois chez les femelles.

Les Anophèles vivent dans une eau propre et non polluée, ils piquent la nuit, aiment les couleurs foncées, et développent rapidement une résistance aux insecticides. Ils sont fréquents dans les régions où il y a des rizières ou des marais.

Cette espèce de moustique est très active à l’aube et au crépuscule, insonore dans son vol et attaque à l’extérieur.

Les moustiques Aèdes

Les moustiques appartenant à la famille des Aèdes piquent principalement quand il y a un changement d’intensité de lumière, c’est-à-dire après le lever du soleil et avant le coucher. Il existe plus de 200 espèces dans cette famille, dont les Aèdes Aegypti, qui transmettent le virus Zika, et les Aèdes Albopictus, plus connus sous le nom de moustiques tigre.

Les adultes sont caractérisés par des marques noires et blanches, les larves reposent à un angle de 45 degrés de la surface de l’eau, et les œufs sont de couleur noire. Le cycle de vie pour une métamorphose complète passe par les stades de l’œuf, de la larve, de la pupe et enfin de l’adulte, et ce développement dure entre 6 et 8 jours.

Les moustiques Aèdes vivent dans les bassins, qui sont propices à la reproduction, et produisent un son spécifique lors du vol. Certaines espèces sont vecteurs d’affections comme la chikungunya, des grippes estivales et la fièvre jaune.

Ces moustiques piquent le jour et plutôt à l’extérieur, ils ont une grande portée de vol et sont entraînés par le vent, ce qui les déplace sur des grandes distances. Les femelles pondent leurs œufs près de l’eau, et le cycle de développement est de 8 à 10 jours.

En extérieur, les femelles nouvellement écloses sont particulièrement agressives, et notamment à l’aube et au crépuscule.

Les Aèdes Albopictus, plus connus sous le nom de moustiques tigre, sont des spécimens particuliers qui sont susceptibles de transmettre la Chikungunya ou le virus Zika. Leurs larves se développent dans les eaux stagnantes et se déplacent sur une centaine de mètres.

Le moustique tigre se développe en 7 à 20 jours, vit dans les villes, et représente une espèce très agressive qui pique au lever et au coucher du soleil.

Les moustiques Culex

Cette famille de moustiques est connue comme étant responsable de la transmission de l’encéphalite japonaise B. Les larves des Culex reposent à 45 degrés de la surface de l’eau et se développent en 6 à 10 jours.

Les moustiques Culex se reproduisent dans les eaux polluées ou stagnantes et les conduits d’égouts, ils piquent pendant la nuit. Cette famille regroupe plus de 700 espèces et elle est présente aussi bien en ville qu’à la campagne.

En France, l’espèce la plus fréquente de cette famille est le Culex Pipiens, qui ne présente aucun danger particulier. C’est un moustique urbain, qui attaque pendant la nuit et empêche de dormir. Il attaque dans les jardins et sur les terrasses, aussi bien qu’à l’intérieur de la maison.

Ce moustique a développé une résistance aux insecticides, il est agressif la nuit et il émet un bruit caractéristique qui gâche facilement nos soirées.

Comment limiter la prolifération des moustiques ?

Lorsque les insecticides vendus dans le commerce deviennent inefficaces, il est recommandé de faire appel à un expert en démoustication.

La méthode la plus utilisée est l’utilisation de larvicides, qui sont des substances nocives ajoutées à l’eau pour détruire et limiter les populations de moustiques, en agissant au stade de larve. Cette technique est très utilisée dans les régions marécageuses pour freiner le développement des moustiques. Les produits utilisés sont régulièrement changés, car les larves finissent par s’adapter et développer une résistance.

Une solution plus globale consiste à restreindre les zones de ponte en aménageant les zones marécageuses notamment avec un drainage des sols, un goudronnage des routes et la collecte des eaux usées.

Pour limiter l’invasion en zone urbaine et limiter la propagation des moustiques, il faut éliminer les endroits où l’eau peut s’accumuler et stagner. Si vous souhaitez acquérir un nouveau bien immobilier, gardez en tête que la présence d’un étang à proximité de la maison est un facteur qui doit être pris en compte dans les négociations.

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